Département allemand

Quand les étudiants s'expriment sur leur vécu de la pandémie

Margot

17 mars 2020. Jusqu’alors, le 17 mars était un jour de fête dans ma famille puisque c’est l’anniversaire de mon grand-père. Mais cette année, le 17 mars eut un goût très particulier. Ce que nous pressentions depuis des mois, cette impression d’arriver au bout d’un processus de consommation à tout-va se concrétisa. Un virus, c’est-à-dire un minuscule organisme, nous envoya un signal d’une puissance extraordinaire. Comme si cette infime particule se faisait le porte-parole de toute cette nature que nous mettons en danger depuis tant de décennies pour nous crier : STOP ! Stop à nos courses effrénées qui détruisent ce que nous avons de plus cher : notre planète !


Stop, restez chez vous et réfléchissez, le temps de l’introspection est venu ! Finis les voyages pour un oui, pour un non ; finis ces déplacements en avion, en voiture, finies ces croisières dans des bateaux qui ressemblent à des immeubles flottants, finis les achats compulsifs de choses inutiles. Stop ! On arrête tout : les usines, les écoles, les rassemblements, les festivals…On met le bouton sur pause et on réfléchit !


Et moi, en écoutant le discours du chef de l’état la veille du grand jour, je ne mesurais pas encore pleinement l’impact qu’allait avoir ce confinement sur ma vie.

Plus de fac, plus de soirées entre copains, plus de sport à l’extérieur, plus de week-end à la mer…En contrepartie ? Le temps de vivre, la solidarité familiale, l’entraide entre voisins proches, le plaisir retrouvé d’une simple balade sur un chemin de campagne…


Voilà l’histoire de mon confinement, bientôt l’étau va se desserrer, petit à petit, nous reprendrons le cours de nos vies mais pour moi, rien ne sera plus jamais pareil. Avec une espèce de gravité que je ne connaissais pas avant, j’attends le 17 mars 2021 pour fêter le prochain anniversaire de mon grand-père en espérant de tout mon cœur qu’il n’aura pas été emporté d’ici là par ce terrible virus et je savourerai cette journée comme jamais. La vie ne tient qu’à un fil et je profite de chaque jour comme si c’était le dernier, voilà la leçon de mon confinement !


Version allemande

17. März 2020.Bis dahin war der 17. März ein Feiertag in meiner Familie, mein Großvater hat Geburtstag! Aber dieses Jahr hatte der 17. März einen ganz besonderen Geschmack. Was wir seit langer Zeit geahnt hatten, dieses Gefühl, am Ende der Konsumgesellschaft zu stehen, wurde Wirklichkeit. Ein Virus, ein winziger Organismus, sandte uns ein überaus starkes Signal. Als ob dieses winzige Teilchen der Sprecher der Natur, die wir seit so vielen Jahrzehnten gefährden, wäre und uns schriee: SCHLUSS! Schluss mit den übertriebenen Rennen, die das, was uns am meisten am Herzen liegt, zerstören: unseren Planeten !


Schluss, bleibt zu Hause und denkt nach, die Zeit der Selbstbeobachtung ist gekommen! Keine Reisen mehr für ein Ja oder ein Nein. Keine Reisen mehr mit dem Flugzeug, mit dem Auto.
Keine Schifffahrt mehr in Booten, die wie schwimmende Gebäude aussehen. Kein zwanghaftes Kaufen von nutzlosen Dingen mehr. Halt! Wir stoppen alles: Firmen, Schulen, Menschenansammlungen, Festivals... Wir klicken auf „Pause“ und überlegen!


Als ich die Rede des Staatspräsidenten am Vorabend des großen Tages hörte, war mir noch nicht ganz klar, welche Folgen die Ausgangsbeschränkung auf mein Leben haben würde.

Keine Uni mehr, keinen Feierabend mit Freunden, kein Sport im Klub, keine Wochenenden am Meer... Als Gegenleistung? Zeit zum Leben, Solidarität innerhalb der Familie, Nachbarschaftshilfe, das wiedergefundene Vergnügen eines einfachen Spaziergangs auf einem Landweg...


Bald wird sich der Schraubstock öffnen, nach und nach werden wir den Lauf unseres Lebens wieder aufnehmen. Aber für mich wird nichts mehr wie früher sein. Mit einer Art Ernsthaftigkeit, die ich vorher nicht kannte, warte ich auf den 17. März 2021, um den nächsten Geburtstag meines Großvaters zu feiern. Und ich hoffe von ganzem Herzen, dass er sich bis dahin nicht mit diesem schrecklichen Virus anstecken wird. Ich werde diesen Tag wie nie vorher genießen. Das Leben hängt nur an einem seidenen Faden, und ich lebe jetzt jeden Tag so, als ob es mein letzter wäre. Das ist die Lehre meiner Ausgangsbeschränkung!

Alyson

Monsieur Corona

 

Oh très cher Monsieur le virus Corona
Tout le monde a peur depuis que tu es là
Tu te développes très très rapidement
C'est pourquoi nous sommes tous en confinement
Trop de personnes sont désormais malades
Il n'est plus question d'aller en balade
Presque toutes les rues de nos villes sont désertes
Afin de limiter le nombre de pertes
Les consignes données ne sont pas compliquées
Seul les sorties avec une attestation
Pour des choses importantes sont autorisées
Mais bien sûr en prenant toutes les précautions
Si possible porter un masque et des gants
en restant à un mètre minimum des gens
Laver ses mains comme on le fait pour le riz
Afin de nettoyer toutes les bactéries
Nombreux sont beaucoup plus fragiles que toi
Ce qui nous terrifie alors c'est pourquoi
Si ces consignes sont toutes bien respectées
Malheureusement tu ne pourra rester
Mais tu ne dois en aucun cas t’inquiéter
Avec cette période de confinement
Il nous sera impossible de t'oublier
Une fois notre vie reprise normalement

 

Herr Coronavirus

 

Oh lieber Herr Corona(virus)

Jeder hat Angst seit du bist da

Du entwickelst dich sehr, sehr schnell

Deshalb wir sind alle zu Hause

 

Zu viele Menschen sind jetzt krank

Es ist keine Frage mehr spazieren zu gehen

Fast alle Straßen in unseren Städten sind menschenleer

Um die Zahl der Verluste zu begrenzen

 

Die gegebenen Anweisungen sind nicht kompliziert

Nur die Ausgänge mit einem Zertifikat

Für die wichtigen Dinge sind erlaubt

Aber natürlich mit Vorsicht

 

Tragen, wenn möglich, eine Maske und Handschuhe.

Mindestens einem Meter vor den Menschen stehend

Waschen unsere Hände wie für den Reis

Um alle Bakterien zu beseitigen

 

Viele sind viel empfindlicher als du

Was uns erschreckt, deshalb:

Wenn diese Anweisungen alle korrekt befolgt werden

Wirst du nicht bleiben können

 

Aber du musst dir um nichts Sorgen machen

In dieser Zeit der Quarantäne

Es wird für uns unmöglich sein dich zu vergessen

Wenn wir unser Leben wieder normalisiert haben

Emma

Quand on a annoncé que l’Université fermait, je suis rentrée chez mes parents en Bretagne. Je pensais malgré tout retourner au Mans à la fin du weekend car je devais passer mon examen de code de la route. Cela n’a malheureusement pas été possible puisque le confinement a été annoncé durant le weekend. Toutes mes affaires sont donc restées dans ma chambre universitaire. J’étais au début frustrée d’être contrainte à rester chez moi car je voulais être libre de pouvoir voir mes amis et de me déplacer comme je le souhaitais, mais je savais que cette quarantaine était nécessaire pour la santé de la population.


Mon père, électricien, a continué à aller au travail, tandis que ma mère a commencé le télétravail. Ma connexion internet étant mauvaise, je ne pouvais pas suivre tous les cours en visioconférence. Je n’étais pas non plus motivée pour travailler tous les jours.

J’avais un peu l’impression d’être en vacances, et le beau temps s’y prêtait très bien. J’ai pu profiter de l’air de la campagne et du beau temps dans mon jardin.

Je promenais aussi mon chien autour de chez moi et cueillais des fleurs. Grâce à tout mon temps libre, j’ai fait du tri, du ménage, mais aussi du dessin et de la couture, qui sont deux activités que j’affectionne. J’ai même cousu des masques de protection pour toute ma famille.


Il y a deux semaines, j’ai aussi commencé à donner des cours d’allemands par Skype à deux petites filles. Cela me fait très plaisir car j’adore les enfants. Avant cela, je donnais aussi des cours d’allemand à une lycéenne. J’aime apprendre des choses aux autres. Les cours particuliers me permettent aussi de me faire un peu d’argent de poche pour mes sorties.


Cependant, je voulais cet été travailler mais à cause de la crise, je ne sais pas si cela va être possible. On m’avait en effet proposé de travailler cet été dans une entreprise liée au tourisme dans laquelle j’aurais eu à communiquer avec des touristes étrangers et notamment allemands. Ce projet est bien sûr avorté puisqu’il n’y aura pas de touristes allemands cet été en France. Il va donc falloir que je trouve un autre emploi.


La quarantaine m’a aussi empêché de partir en Allemagne comme je le souhaitais, mais j’essayerai de partir au plus tôt. J’aimerais visiter de nouvelles villes allemandes car je ne connais que Berlin, et je pourrais rendre visite à un de mes amis allemand qui commencera ses études à Aix-la-Chapelle.


Le plus dur durant la quarantaine a été d’être coupée du reste du monde. Habitant loin de la ville, je n’ai pas ressenti le confinement comme d’autres ont pu le ressentir. En effet, il est facile de remarquer la différence dans les grandes villes aux rues vides, mais chez moi rien n’a changé durant ces deux mois. Je ne suis pas du tout sortie de chez moi, et je trouvais frustrant de voir que certaines personnes ne respectaient pas les règles imposées par le gouvernement. C’est énervant de subir des contraintes lorsque d’autres ne s’y soumettent pas.


Bien que j’apprécie être seule, cela a été difficile de ne pas du tout voir mes amis ni mon copain durant deux mois. Heureusement qu’à notre époque, on peut communiquer facilement grâce à internet et au téléphone. Mais les messages, appels audios et vidéos n’égalent pas les rencontres physiques.

Version allemande

 

Nachdem die Entscheidung über die Schließung der Universität gefallen war, bin ich zu meinen Eltern in die Bretagne zurückgekehrt. Trotzdem dachte ich, dass ich am Ende des Wochenendes wieder nach Le Mans fahren würde, weil ich (eine Prüfung für die Verkehrsregeln) die theoretische Führerscheinprüfung ablegen sollte. Leider war es unmöglich, weil die Quarantäne während des Wochenendes ausgerufen wurde. Deswegen sind alle meine Sachen in meinem Zimmer geblieben. Anfangs war ich frustriert, weil ich frei sein wollte, meine Freunde zu sehen und mich zu bewegen wie ich wollte, aber ich weiß auch, dass diese Quarantäne notwendig für die Gesundheit der Gesellschaft war.

Mein Vater, ein Elektriker, hat weitergearbeitet, während meine Mutter angefangen hat zu Hause zu arbeiten. Da meine Internetverbindung schlecht ist, konnte ich nicht allen Videokonferenzen bezüglich des Unterrichts folgen. Ich war auch nicht jeden Tag motiviert, um zu arbeiten.

Und weil das Wetter so schön war, fühlte ich mich ein bisschen wie während der Ferien. Ich konnte die Luft des Landes und die Sonne in meinem Garten genießen.

Ich führte meinen Hund spazieren und pflückte Blumen. Da ich viel freie Zeit hatte, habe ich meine Sachen aussortiert und habe geputzt. Aber auch gezeichnet und genäht, zwei Aktivitäten, die mir sehr gefallen. Ich habe sogar Schutzmasken für meine ganze Familie genäht. Vor zwei Wochen habe ich auch angefangen, per Skype Deutschunterricht für zwei Mädchen zu geben. Das hat mir viel Freude bereitet, weil ich Kinder liebe. Vorher gab ich auch Deutschunterricht für eine Oberschülerin. Ich mag lehren. Private Kurse geben mir auch Taschengeld für meine Ausfahrten.


Trotzdem möchte ich nächsten Sommer arbeiten, aber wegen der Krise weiß ich nicht, ob es möglich sein wird. Ein Sommerjob in einem Tourismusbetrieb wurde mir nämlich angeboten, bei dem ich mit ausländischen und besonders mit deutschen Touristen sprechen sollte. Dieses Projekt ist natürlich gescheitert, weil es keine deutschen Touristen diesen Sommer in Frankreich geben wird. Deswegen muss ich einen anderen Job finden.

Die Quarantäne hat auch verhindert, dass ich nach Deutschland fahre, wie ich es wollte. Aber das werde ich so bald wie möglich nachholen. Ich möchte dabei weitere deutsche Städte besichtigen, weil ich nur Berlin kenne.

Und ich würde einen deutschen Freund besuchen können, der sein Studium in Aachen beginnen wird.

Louise

Le confinement peut être assez ennuyant pour certaines personnes, mais j'ai profité de ce temps libre illimité pour faire tout ce que j'avais à faire et que j’ai repoussé pendant des années. Je reporte toujours toutes les activités importantes pour ne rien faire de mon temps libre. Mais ce nouveau temps libre illimité est une bonne chose pour clarifier ses objectifs. Comment ai-je fait face au confinement ? A-t-il été l'occasion de développer ce que je veux faire de ma vie une fois la crise passée ?

 

Tout d'abord, le premier mois n’a rien changé à mes habitudes car grâce aux cours en visio-conférence, j'ai gardé mes habitudes de travail et de réveil. Cependant, travailler et ne pas sortir était difficile - je n'ai pas été dehors pendant les 3 premières semaines - cette période était ennuyeuse et j'étais trop paresseuse pour faire quoi que ce soit. Le confinement est quelque chose de nouveau pour tout le monde et nous ne savons pas comment y faire face.

Toute cette période est une période de doute, dont le sentiment principal est : que pouvons-nous faire ? La réponse est de rester à la maison, donc c'est vraiment différent de la normale et nous n’y sommes pas vraiment habitués.

 

Ensuite, les semaines suivantes sont apparues de véritables activités de confinement. J'ai fait des choses que je n'avais pas faites depuis longtemps. Je couds des chouchous, des masques, je cuisine beaucoup (trop), je fais du sport, je développe ma créativité... Toutes ces choses que j'avais l'intention de faire chaque année et que je reportais toujours au lendemain et au surlendemain, etc. La seule chose qui me manque, c'est ma famille. Ce temps de réflexion est bien pour préparer des plans pour l'avenir, j'ai distribué des CV après des mois à vouloir le faire, et pour la première fois de ma vie j’ai réellement l'impression d’avoir avancé et appris des choses de moi-même.

 

Pour conclure, on commence à trouver quand même ce confinement long mais avec un peu d'imagination, il peut être amélioré et nous pouvons tous trouver quelque chose d'intéressant à faire et à apprendre. Par exemple, mes parents nettoient tous les recoins, placards, tiroirs de la maison et réparent des choses dont on ne pensait pas qu’elles avaient besoin de rénovation. Ce confinement est certes difficile pour les personnes malades, qui ont perdu un proche ou qui travaillent dans des conditions difficiles mais pour d’autres c’est surtout un moyen de se ressourcer et d’apprendre des choses sur soi et ses capacités à découvrir de nouvelles activités pour s’occuper.

 

Version allemande

 

Die Ausgangsbeschränkungen kann für manche Menschen sehr lästig sein, aber ich habe diese unbegrenzte freie Zeit genutzt, um all die Aufgaben zu erledigen, die ich erledigen musste, und habe sie jahrelang aufgeschoben. Ich verschiebe immer alle wichtigen Aktivitäten, um in meiner Freizeit nichts zu tun. Aber diese neue unbegrenzte freie Zeit ist eine gute Sache, um seine Ziele zu verdeutlichen. Wie bin ich mit den Ausgangsbeschränkungen umgegangen? War es eine Gelegenheit, zu entwickeln, was ich mit meinem Leben anfangen möchte, wenn die Krise vorbei ist?

 

Zunächst einmal hat der erste Monat nichts an meinen Gewohnheiten geändert, denn dank der Videokonferenzkurse habe ich meine Arbeits- und Aufwachgewohnheiten beibehalten. Allerdings war es schwer, zu arbeiten und nicht nach draußen zu gehen, weil, ich in den ersten drei Wochen nicht draußen war, diese Zeit war langweilig und ich war zu faul, etwas zu tun.

Die Ausgangsbeschränkungen ist für jeden etwas Neues, und wir wissen nicht, wie wir damit umgehen sollen. Diese ganze Zeit ist eine Zeit der Zweifel, deren Hauptgefühl lautet: Was können wir tun? Die Antwort ist, zu Hause zu bleiben, also ist es wirklich anders als normal, und wir sind nicht wirklich daran gewöhnt.

 

In den folgenden Wochen kam es dann zu echten Ausgangsbeschränkungen Aktivitäten. Ich habe Dinge getan, die ich schon lange nicht mehr getan habe. Ich nähe Scrunchies, Masken, ich koche viel (zu viel), ich treibe Sport, ich entwickle meine Kreativität… All diese Dinge, die ich jedes Jahr vorhatte und die ich immer auf den nächsten und übernächsten Tag verschieben wollte, und so weiter. Das Einzige, was ich vermisse, ist meine Familie. Diese Zeit des Nachdenkens ist gut, um Pläne für die Zukunft zu schmieden, ich verteile Lebensläufe nach Monaten des Wollens, und zum ersten Mal in meinem Leben habe ich wirklich das Gefühl, dass ich vorwärts gekommen bin und Dinge über mich selbst gelernt habe.

 

Zusammenfassend lässt sich sagen, dass wir beginnen, diese lange Ausgangsbeschränkungen zu finden, aber mit ein wenig Phantasie kann sie verbessert werden, und wir alle können etwas Interessantes finden, das wir tun und lernen können. Meine Eltern reinigen zum Beispiel jeden Winkel, jeden Schrank, jede Schublade im Haus und reparieren Dinge, die wir nicht für renovierungsbedürftig hielten. Diese Ausgangsbeschränkungen  sind sicherlich schwierig für Menschen, die krank sind, einen geliebten Menschen verloren haben oder unter schwierigen Bedingungen arbeiten, aber für andere ist sind sie vor allem eine Möglichkeit, ihre Batterien wieder aufzuladen und etwas über sich selbst und ihre Fähigkeit zu lernen, neue Aktivitäten zu entdecken, um für sich selbst zu sorgen.

 

Nadia

Le Covid 19. Certains pensent qu’il s’agit d’un virus naturel, que la terre se venge pour les atrocités que lui a causées la race humaine et d’autres pensent que le virus est le fruit de la stupidité, cruauté voire les deux de cette race qui se croit supérieure aux autres.

Néanmoins, nous nous trouvons tous dans la même situation, confinés avec énormément de temps libre. Évidemment, certains le vivent moins bien que d’autres, pour les personnes atteintes de dépression, de bipolarité ou autres, le confinement doit être particulièrement difficile, et nous ne parlons pas assez des consommateurs régulier de drogues, le stock diminue, la qualité se détériore, enfin bref c’est la crise.

Oh ! J’allais presque en oublier le ralentissement économique, c’était logique. En effet, il y a moins de commerçants, moins de consommateurs, moins de travailleurs, le télétravail ne suffit pas. Voilà, des mauvais côtés de ce virus. Mais, comme vous vous en doutez certainement, le virus a, tant bien que mal, un bon côté. Dû à la baisse de circulation, il y a une baisse considérable de la pollution. Depuis que les mesures de confinement sont en application, la baisse des concentrations en dioxyde d’azote est estimée entre 50 et 60 % selon les évaluations de l'association Atmo BFC. La terre se repose enfin.

Ensuite, nous avons énormément de temps libre. Pour la première fois durant cette année, j’ai eu le temps de m’occuper entièrement de moi, j’ai pu reprendre des activités que j’ai délaissé au fil du temps, j’ai pu m’improviser en jardinage et refaire du sport enfin bref je me suis retrouvée.

Alors, on va me dire “oui mais j’ai la flemme” ou “oui mais je pète un câble j’arrive pas à me concentrer”, non, il n’y a pas d’excuses, il est impératif de s’occuper au maximum, sur le plan psychologique, ne rien faire conduit à un sentiment d’impuissance. Alors, je termine ce petit texte en souhaitant que nous apprendrons de cette crise, que nous n’allons pas reproduire les mêmes erreurs et surtout j’espère que nous en sortirons tous meilleurs. 

 

Version allemande

Covid-19. Einige halten es für einen natürlichen Virus, dass die Erde Rache nimmt für die Gräueltaten, die ihr von der menschlichen Rasse zugefügt wurden. Andere meinen, der Virus sei das Ergebnis der Dummheit, der Grausamkeit oder von beidem dieser Rasse, die sich anderen überlegen glaubt.

Nichtsdestotrotz befinden wir uns alle in der gleichen Situation, in der uns viel freie Zeit zur Verfügung steht. Natürlich leben die einen schlechter als die anderen. Für Menschen mit Depressionen, Bipolarität oder ähnlichen Vorerkrankungen muss die Ausgangssperre besonders schwierig sein. Und wir sprechen nicht genug über regelmäßige Drogenkonsumenten, der Bestand nimmt ab, die Qualität verschlechtert sich. Kurz gesagt, es ist eine Krise !

Oh, fast hätte ich den wirtschaftlichen Abschwung vergessen, eine logische Konsequenz. Tatsächlich gibt es weniger Händler, weniger Verbraucher, weniger Arbeitnehmer. Und Telearbeit kann nicht alles ersetzen. Da haben Sie es, die Kehrseite dieses Virus. Aber, wie Sie sich wahrscheinlich vorstellen können, hat der Virus im Guten wie im Schlechten einen Silberstreif am Horizont. Durch den Verkehrsrückgang geht die Umweltverschmutzung erheblich zurück. Seit Umsetzung der Eindämmungsmaßnahmen wird der Rückgang der Stickstoffdioxid-Konzentrationen nach Einschätzung des Verbandes Atmo BFC auf 50 bis 60% geschätzt. Die Erde ruht sich endlich aus.

Dann haben wir viel freie Zeit. Zum ersten Mal in diesem Jahr hatte ich Zeit, mich vollständig  um mich selbst zu kümmern, konnte Aktivitäten wieder aufnehmen, die ich mit der Zeit aufgegeben hatte. Ich konnte mich im Garten beschäftigen und wieder Sport treiben. Kurzum, ich fand wieder zu mir selbst.

Man wird mir also sagen: "Ja, aber ich bin faul" oder "Ja, aber ich verliere meine Konzentration". Nein, es gibt keine Ausreden, man muss sich unbedingt so viel wie möglich beschäftigen, denn psychologisch gesehen führt Nichtstun zu einem Gefühl der Ohnmacht.

Ich schließe diesen kleinen Text mit dem Wunsch, dass wir aus dieser Krise lernen, dass wir nicht noch einmal die gleichen Fehler machen, und vor allem hoffe ich, dass wir alle besser daraus hervorgehen werden. 

Anatoline

Aujourd'hui, le monde est en crise sanitaire. Cette crise est causée par la pandémie de coronavirus. Le monde est au ralenti. L'économie, la santé, la population, tout est touché. La plupart des pays ont décidé de confiner leur population. Je suis pour ma part confinée en France depuis le 16 mars. Je vais expliquer comment je vis le confinement, comment je fais face à cette crise et les différences entre la France et l'Allemagne.

 

Tout d'abord, je vais vous expliquer ce que je ressens. Je pense qu'au début, comme tout le monde, le contexte m'a inquiétée. Je m'inquiétais pour moi, ma famille, mes examens et tous mes projets. Mais j'ai ensuite cherché le côté positif de la situation. J'ai plus de temps pour étudier, même si c'est difficile à distance. Je me sens moins fatiguée et j'ai plus de temps pour mon travail. Je suis également très sportive et je m'entraîne généralement tous les jours, donc l'un des aspects les plus difficiles pour moi était le manque d'activité physique dans les salles de sport ou les dojo. Bien sûr que je fais du sport, mais ce n'est pas la même chose ni la même intensité. J'ai utilisé les nombreux cours en ligne qui ont été créés pendant le confinement et diffusés sur les réseaux et à la télévision, c'est l'un des nombreux moments d'échange que nous avons pu vivre pendant cette période. De grandes initiatives ont été prises dans le but de rester soudés. Je ne peux pas faire de judo et mes partenaires d'entraînement et tous mes amis me manquent, mais nous avons réussi à maintenir la connexion que nous avions auparavant en créant des sessions virtuelles et ainsi ne pas nous renfermer sur nous même, mais évidemment nous avons tous hâte de bientôt nous retrouver.

 

Outre l'aspect sportif, j'utilise ce temps d’isolement pour développer mon projet.

Bien que j'étais déjà sûre de ce que je ferai dans le futur, mais la préparation est longue. En effet, j'ai l'intention d'aller en Allemagne pour étudier la physiothérapie (car elle est plus accessible en Allemagne qu'en France). Mais pour entrer dans cette école, je dois améliorer mon allemand. C'est pourquoi je prends ce temps pour préparer mon examen d'allemand en vue de mon entrée dans cette école. J'apprends beaucoup de vocabulaire, je parle aux Allemands via les réseaux sociaux, je lis la presse allemande... Je veux vraiment utiliser ce temps pour cela, et c'est une bonne chose. Je prépare également mon dossier d'admission ; par exemple, je mets à jour mon CV et je le traduis en allemand. J'ai également trouvé une famille pour un séjour linguistique. C'était tellement important pour moi. J'ai vraiment pensé à la fin de mes études. Je veux développer toutes mes qualifications en tant que diététicienne et future kinésithérapeute en ouvrant mon propre cabinet. C'était aussi le moment de préparer mon avenir et de prendre tous les contacts pour l'année suivante. Je pense que c'était aussi le moment de réfléchir à ce qui est essentiel pour chacun.

 

Pendant cette crise, nous avons pu constater les différences de gestion de la crise entre les pays. Pour illustrer ces différences, nous pouvons prendre l'exemple de la France et de l'Allemagne. Deux pays frontaliers qui ont une approche différente de la crise : la crise est survenue une semaine après la France en Allemagne. En France, le président Emmanuel Macron a défini la crise du coronavirus comme une guerre, ce qui n'est pas le terme choisi par le président allemand Frank-Walter Steinmeier. Les Allemands sont mieux équipés en respirateurs et leur infrastructure médicale leur permet de fournir de bons soins aux patients atteints de Covid-19. La solidarité allemande a été essentielle lorsqu'ils ont accueilli et soigné plusieurs de nos compatriotes dans leurs hôpitaux parce que les nôtres étaient surchargés. La même différence existe en ce qui concerne le déconfinement, bien que les opinions divergent au sein de ces pays. L'Allemagne a décidé de lever le confinement le 4 mai contre le 11 mai pour la France. Là aussi, les avis divergent.

 

L'Allemagne a décidé de tester un maximum, contrairement à la France, qui ne pouvait pas. L'avenir nous permettra de savoir quelle méthode était la plus sûre pour la population et d'établir des processus et des protocoles. Nous devons donc tous connaître collectivement et individuellement tout les gestes barrières, être équipés de masques, de gants et de désinfectant pour les mains et ne plus perdre de temps car nous n'aurons plus d'excuses à l'avenir.

 

J'espère que cette crise sera bientôt terminée, que nous pourrons en tirer des leçons. Je pense qu'après cette crise, les gens achèteront davantage au niveau local, plus près de chez eux. Personnellement, j'ai beaucoup appris de cette crise.

 

Version allemande

 

Heute befindet sich die Welt in einer Gesundheitskrise. Diese Krise ist durch die Coronavirus-Pandemie verursacht. Die Welt ist in Zeitlupe. Die Wirtschaft, die Gesundheit, die Bevölkerung, alles ist betroffen. Die meisten Länder haben beschlossen, Ausgangsbeschränkungen für die Bevölkerung zu verhängen. Seit dem 16. März 2020 bin ich in Frankreich eingesperrt. Ich werde Ihnen erklären, wie ich Ausgangsbeschränkungen erlebe, wie ich mit dieser Krise umgehe und welche Unterschiede zwischen Frankreich und Deutschland bestehen.

 

Zuerst werde ich erklären, wie ich mich fühle. Ich denke, dass mich zu Beginn, wie alle anderen auch, der Kontext beunruhigt hat. Ich war besorgt um mich selbst, meine Familie, meine Prüfungen und alle meine Projekte. Aber dann suchte ich nach der positiven Seite der Situation. Ich habe mehr Zeit zum Lernen, auch wenn es aus der Ferne schwierig ist. Ich fühle mich weniger müde und habe mehr Zeit für meine Arbeit. Außerdem bin ich sehr sportlich und trainiere normalerweise jeden Tag, sodass einer der schwierigsten Aspekte der Ausgangsbeschränkungen für mich der Mangel an körperlicher Betätigung in einem Fitnessraum oder im Dojo war. Natürlich treibe ich Sport, aber es ist nicht dieselbe Sache oder dieselbe Intensität. Ich habe die vielen Onlinekurse genutzt, die während der Kontaktsperre erstellt und in den Sozialen Netzwerken sowie im Fernsehen ausgestrahlt wurden. Es ist einer der vielen Momente des Austauschs, die wir während der Zeitraum erleben konnten. Es wurden viele Initiativen ergriffen, um uns zusammenzuhalten. Ich kann kein Judo machen, und ich vermisse meine Trainingspartner und alle meine Freunde. Aber wir haben es geschafft diese Verbindung, die wir vorher hatten, aufrechtzuerhalten, indem wir virtuelle Sitzungen geschaffen haben, sodass wir uns nicht abschotten. Wir freuen uns natürlich aber darauf, dass wir uns alle bald wiedertreffen.

Abgesehen von der sportlichen Seite nutze ich diese Zeit, um mein Projekt zu entwickeln. Ich war mir zwar schon sicher, was ich in Zukunft tun werde, aber die Vorbereitung ist lang.

In der Tat habe ich vor nach Deutschland zu gehen, um Physiotherapie zu studieren (weil sie in Deutschland leichter zugänglich ist als in Frankreich). Aber um mich auf dieser Schule zu integrieren, muss ich mein Deutsch verbessern. Deshalb nehme ich mir diese Zeit, um meine Deutschprüfung für den Eintritt in die Schule vorzubereiten. Ich lerne viel Vokabular, ich spreche mit Deutschen in sozialen Netzwerken, ich lese die deutsche Presse… Ich möchte diese Zeit wirklich dafür nutzen, und das ist eine gute Sache. Ich bereite auch meine Aufnahmeakte vor; zum Beispiel aktualisiere ich meinen Lebenslauf und übersetze ihn ins Deutsche. Ich habe auch eine Familie für einen Sprachaufenthalt gefunden. Es war so wichtig für mich. Ich habe wirklich an das Ende meiner Studien gedacht. Ich möchte alle meine Qualifikationen als Diätetik und zukünftige Physiotherapeutin entwickeln und ausbauen, indem ich meine eigene Praxis eröffne. Es war auch die Zeit dafür, meine Zukunft vorzubereiten und alle Kontakte für das folgende Jahr zu knüpfen. Ich denke, es war auch die Zeit sich wieder auf das zu besinnen, was für alle wichtig ist.

 

Während dieser Krise konnten wir die Unterschiede im Krisenmanagement zwischen den Ländern feststellen. Um diese Unterschiede zu veranschaulichen, kann man das Beispiel von Frankreich und Deutschland nehmen. Zwei Grenzländer, die einen unterschiedlichen Ansatz an die Krise haben: Eine Woche nach Frankreich begann die Krise in Deutschland. In Frankreich definierte Präsident Emmanuel Macron die Coronakrise als einen Krieg. Das ist aber nicht der Begriff, den der deutsche Präsident Frank-Walter Steinmeier gewählt hat. Die Deutschen waren besser mit Beatmungsgeräten ausgestattet und ihre medizinische Infrastruktur ermöglichte es ihnen, die Covid-19 Patienten gut zu versorgen. Die Solidarität der Deutschen war wesentlich, als sie mehrere unserer Landsleute in ihren Krankenhäusern aufnahmen und versorgten, weil unsere überfordert waren. Ein weiterer Unterschied besteht bei  der Aufhebung der   Ausgangsbeschränkung. Deutschland beschloss diese für den 4. Mai, Frankreich dagegen erst für den 11. Mai. Auch hier gehen die Meinungen also auseinander.

 

Deutschland hat beschlossen ein Maximum zu testen, im Gegensatz zu Frankreich, das es nicht konnte. Die Zukunft wird es uns ermöglichen zu wissen, welche Methode für die Bevölkerung am sichersten war, und Prozesse und Protokolle aufzustellen. Wir alle müssen daher kollektiv und individuell alle Hygieneschutzmaßnahme kennen, mit Masken, Handschuhen und  Desinfektionsmittel ausgestattet sein und keine Zeit mehr verschwenden. Weil wir in Zukunft keine Ausreden mehr haben werden.

 

Ich hoffe, dass diese Krise bald vorbei ist und dass wir aus ihr lernen können. Ich denke, dass die Menschen nach dieser Krise mehr vor Ort kaufen werden. Ich persönlich habe viel von dieser Krise gelernt.

Thibault

Je me suis réveillé ce matin avec la même difficulté que ces deux dernières semaines. Tous les jours se ressemblent. La plupart du temps, avant le confinement, je commençais ma journée de travail avec une petite idée, une action simple à faire plus inhabituelle que d'autres, ou quelque chose de spécial sur lequel réfléchir. À un moment donné, je n'ai plus été capable de le trouver.

Le confinement n'est pas vraiment une épreuve, mais ça ne ressemble pas non plus à des vacances.

J'attends juste la fin, en espérant qu'il ne sera pas prolongé après le 11 mai. J'essaye de continuer à avancer dans mon travail et dans le sport, mais je ne comprends pas ceux qui pensent qu’être confinés nous permet de nous recentrer sur nous-mêmes, de faire le point sur nos projets futurs. J'ai toujours été concentré sur mes projets et attentif à mes besoins, je ne vois pas en quoi cela changerait. En général, je trouve les réponses dehors, pas dans ma chambre de 9 mètres carrés.

 

J'ai de nombreux projets d'avenir. Mon plus grand rêve est de devenir musicien professionnel. Le confinement ne nous permet pas de composer ensemble, mon groupe et moi, mais nous pouvons améliorer nos compétences séparément. Jouer de la musique m'aide à me détendre et à travailler un peu en même temps.

Je n’ai pas vraiment d’avis sur la difficulté de cette situation, pour la France ou pour les malades. Étant donné que nous sommes tous isolés, on ne peut pas prétendre savoir ce qu’il se passe réellement, tant que nous ne sommes pas confrontés au virus.

Tout ce que je peux dire à mon échelle, c’est que le confinement est supportable, je fais de mon mieux pour échapper à la routine. J’ai hâte que tout se termine.

Je suis certain que les opportunités que chacun a à saisir dans sa vie ne sont pas à la maison. Pour moi, la meilleure manière d’apprendre est d’expérimenter à l’extérieur.

Version allemande


Ich wachte heute Morgen mit den gleichen Schwierigkeiten auf, die ich in den letzten zwei Wochen hatte. Jeder Tag ist der gleiche. Meistens begann ich meinen Arbeitstag seit der Einschränkung mit einer kleinen Idee, einer einfachen Handlung, die ungewöhnlicher war als andere, oder etwas besonderes zum Nachdenken. Irgendwann war ich nicht mehr in der Lage, es zu finden.

Die Beschränkung ist nicht wirklich eine Tortur, aber sie fühlt sich auch nicht wie ein Urlaub an.

Ich warte auf das Ende und hoffe, dass sie nach dem 11. Mai nicht verlängert wird. Ich versuche in meiner Arbeit und im Sport weiter anzukommen. Aber ich verstehe die Personen nicht, die meinen, dass die Isolation uns erlaubt, uns auf uns selbst zu konzentrieren, eine Bilanz unserer Zukunftspläne zu machen. Ich habe mich immer auf meine Projekte und meine Bedürfnisse konzentriert. Ich verstehe nicht, wie sich das ändern sollte.  Normalerweise finde ich die Antworten draußen, nicht in meinem neun-Quadratmeter-Zimmer.

Ich habe viele Pläne für die Zukunft. Mein größter Traum ist es, Berufsmusiker zu werden. Aber die Beschränkung erlaubt meiner Band und mir nicht, zusammen zu komponieren, wir können unsere Fähigkeiten nur einzeln verbessern. Musik zu spielen hilft mir, mich zu entspannen und zugleich ein bisschen zu arbeiten.

Ich habe nicht wirklich eine Meinung darüber, wie schwierig diese Situation für Frankreich oder für die Kranken ist.

Weil wir alle isoliert sind, können wir nicht so tun, als wüssten wir was wirklich los ist. So lange wir uns nicht mit dem Virus angesteckt haben.

David

Cela fait presque deux mois que le confinement a commencé. Depuis le 17 mars, la plupart des français doivent rester chez eux et apprendre à vivre différemment.

Même si les gens ont hâte de pouvoir sortir librement à nouveau, petit à petit des habitudes se sont créées. C'est assez paradoxal mais pour moi, la France n'a jamais été aussi unie qu'aujourd'hui. Par exemple, tous les soirs à vingt heures, une grande partie de la population se rejoint pour applaudir le personnel des hôpitaux. C'est quelque chose qui s'entend partout dans les villes, et que l'on peut voir à la télévision. C'est très impressionnant, et ça montre que malgré la distance, nous sommes tous proches. Il y a le même phénomène sur les réseaux sociaux : les gens communiquent beaucoup plus  et se soutiennent mutuellement, et parfois organisent des « fêtes » en ligne. Peut-être que le fait que tous les français soient dans la même situation donne un sentiment d'unité, mais je pense qu'une telle expression de solidarité n'aurait jamais eu lieu sans le Coronavirus.

Quant à moi, je dois avouer que le confinement ne me dérange pas. Je suis très casanier de nature, alors rester chez moi n'est pas une contrainte. Je profite de la situation pour faire des choses pour lesquelles je n'avais pas  assez de temps avant (regarder des films, lire...). J'ai même commencé à développer certaines compétences sur internet. Mais je ne peux pas me considérer totalement en paix. L'avenir reste quand même très flou. Nous sommes supposés mettre un terme au confinement le 11 mai, mais est-ce que c'est le bon moment ? Est-ce qu'il y aura une deuxième vague ? Comment va-t-on réparer l'économie ?

Les internautes du monde entier débattent sans cesse et se posent des questions. Certains inventent des théories un peu folles.

Une chose est sûre, c'est que la société sera différente après le Coronavirus.

Version allemande

Es ist fast zwei Monate her, dass die Abriegelung begann. Seit dem 17. März müssen die meisten Franzosen zu Hause bleiben und lernen, anders zu leben.

Obwohl die Menschen darauf erpicht sind, wieder frei ausgehen zu können, haben sich nach und nach Gewohnheiten herausgebildet. Es ist ziemlich paradox, aber für mich war Frankreich noch nie so geeint wie heute. So applaudiert beispielsweise jeden Abend um acht Uhr ein großer Teil der Bevölkerung dem Krankenhauspersonal. Es ist etwas, (das) was man überall in den Städten hören und im Fernsehen sehen kann. Es ist sehr beeindruckend, und es zeigt, dass wir trotz der Entfernung alle nah beieinander sind. In sozialen Netzwerken gibt es das gleiche Phänomen: Die Menschen kommunizieren viel mehr (und), unterstützen sich gegenseitig und organisieren manchmal Online-"Partys". Vielleicht gibt die Tatsache, dass sich alle Franzosen in der gleichen Situation befinden, ein Gefühl der Einheit.(, aber ich denke) Ich denke aber, dass ein solcher Ausdruck der Solidarität ohne den Coronavirus niemals stattgefunden hätte.

Was mich betrifft, so muss ich zugeben, dass mir die Enge nichts ausmacht. Ich bin von Natur aus sehr häuslich , daher ist es kein Zwang, zu Hause zu bleiben. Ich nutze die Situation aus, um Dinge zu tun, für die ich vorher nicht genug Zeit hatte (Filme ansehen, lesen...). Ich habe sogar begonnen, einige Fähigkeiten im Internet zu entwickeln. Aber ich kann mich nicht als völlig ruhig betrachten. Die Zukunft ist noch sehr unklar. Wir (sollen) werden die Abriegelung am 11. Mai beenden, aber ist dies der richtige Zeitpunkt? Wird es eine zweite Welle geben? Wie werden wir die Wirtschaft in Ordnung bringen?

Internetnutzer auf der ganzen Welt debattieren ständig und stellen Fragen. Manche erfinden verrückte Theorien.

Eines ist sicher, die Gesellschaft wird nach dem Coronavirus anders sein.

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