Quand les étudiants s'expriment sur leur vécu de la pandémie

Thibault

Thibault

Je me suis réveillé ce matin avec la même difficulté que ces deux dernières semaines. Tous les jours se ressemblent. La plupart du temps, avant le confinement, je commençais ma journée de travail avec une petite idée, une action simple à faire plus inhabituelle que d'autres, ou quelque chose de spécial sur lequel réfléchir. À un moment donné, je n'ai plus été capable de le trouver.

Le confinement n'est pas vraiment une épreuve, mais ça ne ressemble pas non plus à des vacances.

J'attends juste la fin, en espérant qu'il ne sera pas prolongé après le 11 mai. J'essaye de continuer à avancer dans mon travail et dans le sport, mais je ne comprends pas ceux qui pensent qu’être confinés nous permet de nous recentrer sur nous-mêmes, de faire le point sur nos projets futurs. J'ai toujours été concentré sur mes projets et attentif à mes besoins, je ne vois pas en quoi cela changerait. En général, je trouve les réponses dehors, pas dans ma chambre de 9 mètres carrés.

 

J'ai de nombreux projets d'avenir. Mon plus grand rêve est de devenir musicien professionnel. Le confinement ne nous permet pas de composer ensemble, mon groupe et moi, mais nous pouvons améliorer nos compétences séparément. Jouer de la musique m'aide à me détendre et à travailler un peu en même temps.

Je n’ai pas vraiment d’avis sur la difficulté de cette situation, pour la France ou pour les malades. Étant donné que nous sommes tous isolés, on ne peut pas prétendre savoir ce qu’il se passe réellement, tant que nous ne sommes pas confrontés au virus.

Tout ce que je peux dire à mon échelle, c’est que le confinement est supportable, je fais de mon mieux pour échapper à la routine. J’ai hâte que tout se termine.

Je suis certain que les opportunités que chacun a à saisir dans sa vie ne sont pas à la maison. Pour moi, la meilleure manière d’apprendre est d’expérimenter à l’extérieur.

Version allemande


Ich wachte heute Morgen mit den gleichen Schwierigkeiten auf, die ich in den letzten zwei Wochen hatte. Jeder Tag ist der gleiche. Meistens begann ich meinen Arbeitstag seit der Einschränkung mit einer kleinen Idee, einer einfachen Handlung, die ungewöhnlicher war als andere, oder etwas besonderes zum Nachdenken. Irgendwann war ich nicht mehr in der Lage, es zu finden.

Die Beschränkung ist nicht wirklich eine Tortur, aber sie fühlt sich auch nicht wie ein Urlaub an.

Ich warte auf das Ende und hoffe, dass sie nach dem 11. Mai nicht verlängert wird. Ich versuche in meiner Arbeit und im Sport weiter anzukommen. Aber ich verstehe die Personen nicht, die meinen, dass die Isolation uns erlaubt, uns auf uns selbst zu konzentrieren, eine Bilanz unserer Zukunftspläne zu machen. Ich habe mich immer auf meine Projekte und meine Bedürfnisse konzentriert. Ich verstehe nicht, wie sich das ändern sollte.  Normalerweise finde ich die Antworten draußen, nicht in meinem neun-Quadratmeter-Zimmer.

Ich habe viele Pläne für die Zukunft. Mein größter Traum ist es, Berufsmusiker zu werden. Aber die Beschränkung erlaubt meiner Band und mir nicht, zusammen zu komponieren, wir können unsere Fähigkeiten nur einzeln verbessern. Musik zu spielen hilft mir, mich zu entspannen und zugleich ein bisschen zu arbeiten.

Ich habe nicht wirklich eine Meinung darüber, wie schwierig diese Situation für Frankreich oder für die Kranken ist.

Weil wir alle isoliert sind, können wir nicht so tun, als wüssten wir was wirklich los ist. So lange wir uns nicht mit dem Virus angesteckt haben.

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